Bienvenue sur le blog du Son et Lumières consacré au spectacle qui a eu lieu dans le Jardin de Thalie du Fort de Mons-en-Barœul, les jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 juin 2007. Merci aux 150 participants et aux associations Jonas et Visage. Retrouvez avec les textes et les photos des instants magiques et émouvants. Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Rechercher dans ce blog

Merci de vos impressions et commentaires

L'ensemble des photos peut-être utilisé après avoir demandé l'accord à son auteur
Contacter Jacques Desbarbieux
jdesbarbieux@nordnet.fr

Tableau n°5 - La poudrière

Alarme nocturne. Des militaires en faction alertent le lieutenant Joseph
Parle au parlophone et au téléphone de campagne, situés au même endroit…


Joseph
Sort des tinettes et va à la radio en milieu de scène

A vos ordres mon…allo, je oui, bonsoir allo ? A vos ordres oui, mon général
Pardon ? Des Autrichiens aux abords, ça alors ?
Non je dis ça alors…
Oh ben oui, y va nous falloir de la poudre… J’y vais chef, comptez sur moi…

Au parlophone…

Les caporaux à la caponnière, la poudre à la poudrière, et les responsables des clés devant les portes idoines et au pas de charge… Messieurs rassemblement !

Progressivement les gars se réveillent
Sortie du Soldat-Clé 1 de l’armurerie vers Le Lt Joseph.

C’est qui qu’a la clé de la première porte crémillard ?

Vers la porte de la poudrière

Ah c’est toi, petzouille, ben avance allez, ‘faut m’ouvrir eus merdier avant qu’ils nous tombent dessus les casques à pointes …
Quoi elle marche pas ? C’est un clé, ça ouvre une clé .
Ah c’est la clé de la porte d’après
Et ben on va trouver la clé de la porte d’avant, avant, non ?

Retour milieu de scène, Parlophone

C’est qui a la clé de la porte d’avant ?
Un type fait signe depuis l’infirmerie, puis se dirige vers poudrière ( Une infirmière referme la porte derrière le militaire )
Ah c’est toi !
Bien, ben vaz-y…

Le militaire crie « moi j’ai la clé d’avant mais de l’autre coté »…

Hein ?
Ah toi t’as la clé de la porte d’avant là-bas ?

Tout le monde se dirige vers Bob

Et ben en avant soldat !
A la bonne heure, je vais en informer le maréchal,

Se rend au parlophone

Mon général, les choses progressent de notre coté, on a trouvé une clé, une porte et les deux du même coté ?
Les type en Bob lui font signe de « Il y en a une autre ! » (sous entendu, une autre porte )
Hein ?
Oui ben qu’il l’ouvre alors…
Quoi l’autre ? Ben l’autre aussi ! c’est lui qui a la deuxième clé non ?
C’est la clé de l’autre quoi ? De l’autre coté ??…(=de la poudrière)

Les gars reviennent d’avoir fait le mur. Joseph reprend au téléphone.
Ah, Mon général, on n’avance plus aussi vite que prévu…
C’est bien ce que je disais, il est où celui qui a la clé de la première porte mais, de ce coté !!

Le radio lui répond : » il a fait le mur »

Il a fait le mur ?
Euh, mon général, je vous reçois mal, je suis en train de passer sous un tunnel je vais vous écrire un pigeon sur sera plus simple…

Ils passent entre les deux gardes et vont vers le Lt Joseph
Il est ou bonsoir de… Ah ! C’est toi le gars de la clé ?
Ton nom ? Toussaint Pierre ? Et ben crois moi tu l’emporteras pas au paradis, je te le dis, allez file !
Tais toi, tais toi ! je te dis Va ouvrir !
Et toi vas ouvrir par là !
M’énerve ceux là…
’sont tous anémiés , y viennent des alpes.
Au parlophone
Allo Mon général, oui, c’est le lieutenant Joseph, devinez d’ou je vous appelle…
J’avais bien dit qu’on n’était pas à l’abri d’un coup de chance, et ben j’ai retrouvé les chargés des clés, hein ? Ouais, ouais tout le trousseau de bidasses.
Y reste plus que…la mienne (laisse tomber le téléphone et fouille ses poches )
Brun à s’maronne, d’ou que je l’ai mis moi…
Saperlotte, y s’agit de pas rigoler ici, mon vieux c’est un clé en bronze taillé exprès pour que ça puisse pas faire d’étincelle quand on l’emmanche dans la serrure.

Entre dans la poudrière

Ben ouais, à la moindre étincelle, la poudrière t’imagine… crac…
Tout le monde éparpillé aux quatre coins de la ville par petits bouts, façon puzzle
Oah dis donc tonton, la rigolad’,
Non la catastrophe, ouh Ooh la catastrophe !
Dites-z-y, y fait noir là comme la culotte d’un zouave ici ?
Qu’est-ce que j’ai fait de mon briquet moi
Les autres bidasses crient : ‘mon lieutenant, non !!! »
Quoi « mon lieutenant « ?
Boum !




Alors bon, en ce qui concerne les problèmes de stocks, c’est réglé…
Mon général, j’ai une espèce de bonne et pis une espèce de mauvaise nouvelle…